En préambule, le carême est une période de quarante jours précédant Pâques dans le calendrier chrétien. Alors que la fête de Pâques, qui commémore et célèbre la résurrection du Christ, est la fête des fêtes de la chrétienté, le carême se conçoit comme un temps de préparation à celle-ci. Selon les confessions, il commence par le mercredi des Cendres ou par le Lundi pur et se termine pendant la Semaine sainte.
Le carême est un temps de pénitence, de prière et de partage. Particulièrement, c'est l'ultime temps de préparation pour les baptêmes d'adulte, traditionnellement célébrés le jour de Pâques. La pénitence peut être marquée par le jeûne ou l'abstinence, comme l'abstention volontaire de viande et laitage, et parfois de nos jours de dessert et de sucrerie. En Europe, le carême a perdu beaucoup de son caractère rituel, au même titre que de nombreux événements religieux, en raison de la sécularisation de la société ; toutefois, de nombreux chrétiens tiennent encore compte du carême de façon plus personnelle. Dans d'autres régions du monde, le carême est marqué de diverses façons : ainsi, sur certaines îles des Antilles, les discothèques n'ouvrent pas pendant le carême.
Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième (sous-entendu : jour), le quarantième jour étant le jour de Pâques.
Le mercredi des Cendres ouvre ce temps en nous rappelant que sans le souffle de vie de Dieu, hors de son amour, notre être et notre vie ne sont que poussière. Nous sommes alors invités durant quarante jours, par les moyens concrets que le Christ nous a donnés - le jeûne, la prière et le partage - à tourner le dos à tout ce qui conduit à la mort et à nous tourner (c'est la conversion) vers la source de la vie, de l'amour et de la lumière : Le Christ ressuscité dont le coeur, ouvert sur la croix, est cette source. Le temps du Carême permet aux catéchumènes de se préparer à recevoir le baptême lors de la nuit de Pâques et à chaque chrétien de vivre davantage du baptême reçu.
"Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain ! Demain !" (dans le latin du texte : "Cras ! Cras !") Quel croassement de corbeau ! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain ! Demain ! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe."
Saint Césaire d'Arles.
Du mercredi des Cendres à la nuit de Pâques, 40 jours nous préparent à accueillir la Joie de la Résurrection. Pour atteindre ce nombre symbolique de 40, il faut enlever les 5 dimanches du Carême ainsi que le dimanche des Rameaux, car ce ne sont pas des jours de jeûne et d'abstinence. Même pendant le Carême, nous sommes invités, le dimanche, à célébrer la Résurrection du Seigneur. Chacun de ces dimanches donne une nouvelle impulsion au temps du Carême, et constitue comme autant d'étapes sur cette route qui conduit à Pâques.
Ces 40 jours de Carême sont à l'image des 40 jours du Christ au désert, à l'image aussi des 40 ans que le peuple hébreu passa au désert, avant d'entrer en Terre Promise.
Trois moyens pour vivre ce Carême : Le Christ, et l'Eglise à sa suite, nous propose trois moyens concrets : La prière, le jeûne et le partage.
La prière : Découvrir et approfondir la présence vivante et vivifiante du Christ dans notre coeur. La prière et les sacrements constituent la clef de voûte de toute la vie chrétienne.
Le jeûne : Ce n'est pas tellement à la mode. Nous sommes invités à nous passer du superflu et même du nécessaire pour signifier concrètement que, ce qui seul nous est nécessaire, ce qui seul peut combler notre coeur, c'est le Christ. "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus". Ce jeûne creuse en nous le désir de Dieu. Il ne s'agit donc ni d'accomplir des prouesses ascétiques, ni de suivre des régimes amaigrissants, mais de nous préparer à recevoir Celui qui en se donnant, nous donne tout. Ces efforts peuvent porter sur la nourriture - c'est le premier sens du jeûne - mais aussi sur bien d'autres points qui tiennent une certaine place dans nos vies : TV, loisirs...
Le partage : Ce que nous avons et ce que nous sommes sont des dons que Dieu nous fait pour que nous puissions en faire participer ceux qui nous entourent. En parlant des premiers chrétiens, saint Luc écrivait, qu'ils n'avaient qu'un coeur et qu'une âme, qu'ils étaient fidèles à la prière et qu'ils mettaient tout en commun. Ce temps du Carême nous invite ainsi à mettre en commun, à partager, ce que nous avons et ce que nous sommes; c'est-à-dire nos biens matériels, ainsi que notre temps, nos compétences...
Rites actuels
De nos jours, le jeûne en tant que tel est presque complètement écarté des pratiques du carême, sauf les jours du mercredi des Cendres et du Vendredi saint. Cependant, la tradition de manger maigre -- c'est-à-dire de s'abstenir de viande et de plat à base de graisse animale -- le vendredi se perpétue. Plus généralement, le carême est l'occasion de s'abstenir d'être gourmand et il revient à chacun de savoir ce que cela signifie pour lui.
Alors que les rites du carême tendent à tomber en désuétude, l'accent est surtout mis à présent sur le caractère spirituel du carême et le jeûne est davantage perçu comme un jeûne spirituel.
La couleur liturgique est le violet.
Chaque jour du Carème à une messe propre en souvenir de la période où, à Rome, on célébrait la messe quotidiennement, dans une église chaque jour différente appelée "station". Celle du mercredi des Cendres se fait à Sainte-Sabine.
L'allélluia est suprimé à la Messe, même aux messes des saints, et est remplacé par un trait, chant ayant un caractère plus pénitenciel. Le même trait est utilisé pendant tous le Carème les lundi, mercredi et vendredi "domine, non secundum peccata nosytra quae fecimus nos neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
V Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrárum antiquárum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.
V Adiuva nos, Deus salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, líbera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum."
Trait Ps102, 10 78, 8-9
Seigneur, ne nous traite pas selon les péchés que nous avons commis, et ne nous rends pas ce que méritent nos fautes.
V. Seigneur, ne te souviens pas de nos fautes passées; que ta miséricorde nous prévienne plutôt, car nous sommes devenus pauvres à lextrême.
V. (on fléchi le genou) Aide-nous, Dieu notre sauveur, et pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous, et pardonne-nous nos péchés pour la cause de ton nom.
Vivre ce Carême en Église... pour accueillir ensemble la joie de la Résurrection : La démarche personnelle est importante, mais elle ne peut se vivre pleinement qu'en Église, en paroisse, en aumônerie. Les trois moyens dont nous avons parlé tiennent compte de cette double dimension de notre cheminement vers Pâques, à la fois personnelle et communautaire. Notre conversion personnelle peut donc être guidée et soutenue par des démarches d'Eglise. Ainsi l'Eglise nous invite à intensifier nos efforts le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, et à marquer les vendredi de carême.
Mercredi des Cendres : Les chrétiens sont invités à commencer le Carême par un jour de jeûne et d'abstinence, ce mercredi. "Le jeûne est préparation à la joie pascale; il est anticipation du caractère incorruptible du corps destiné à la résurrection; il est signe que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole venant de la bouche de Dieu."
2e dimanche de Carême : La Transfiguration
Louange à toi, Jésus transfiguré, les disciples ont vu ta gloire,
pour qu'en ta croix, ils te contemplent,
Toi, la splendeur du Père.
- Cf. Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 17,1-9). La Transfiguration du Seigneur.
Ce dimanche est celui de la Transfiguration du Seigneur. La gloire du Christ manifestée sur le Thabor nous permet d'avancer avec confiance vers cette autre montagne, le Golgotha et nous invite à vivre ce temps de Carême dans l'espérance de la Lumière de Pâques.
Aujourd'hui, le Christ est transfiguré sur la montagne; il nous est manifesté comme le "Fils bien-aimé" du Père. Par son élévation sur la croix et par sa résurrection d'entre les morts, il nous entraînera avec lui dans sa gloire afin que notre vie, en lui, soit transfigurée et que nous soyons à notre tour, les fils bien-aimés du Père, dans le Fils unique.
Par cette transfiguration, le Seigneur voulait avant tout prémunir ses disciples contre le scandale de la croix et, en leur révélant toute la grandeur de sa dignité cachée, empêcher que les abaissements de sa passion volontaire ne bouleversent leur foi.
Mais il ne prévoyait pas moins de fonder l'espérance de l'Eglise, en faisant découvrir à tout le corps du Christ quelle transformation lui serait accordée; ses membres se promettraient de partager l'honneur qui avait resplendi dans leur chef.
Celui que les signes préfiguratifs avaient promis sous le voile des mystères, est montré comme manifeste et évident par la splendeur de sa gloire présente. Comme l'a dit saint Jean, en effet : Après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. En lui s'est accomplie la promesse des figures prophétiques comme la valeur des préceptes de la Loi, puisque sa présence, enseigne la vérité de la prophétie, et que sa grâce rend praticables les commandements.
Saint Léon le Grand
3e dimanche de Carême : La Samaritaine
Vous tous qui avez soif, venez à moi!
O Christ, Source de Vie, répands en nous ton Esprit.
- Cf. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 4,5-43).
La Samarie : La région de la Samarie, dont le nom vient de sa capitale fondée par le roi Omri (886-875 avant J-C.), correspond en fait à l'ancien royaume du Nord, le royaume d'Israël. Les Assyriens s'en emparent en 722 avant J-C; ils déportent une partie des habitants du royaume et y installent des colons. Au IIe siècle avant J-C. le grand prêtre Juif Jean Hyrcan reconquiert le pays. La population est alors mêlée et les Samaritains avaient conservé la foi des ancêtres (le Pentateuque) mais ne reconnaissaient pas les autres traditions juives, ni les autres écrits bibliques. Ils intégrèrent aussi dans leur culte des éléments païens. Cela aboutit à un schisme. Les Samaritains construisirent un lieu de culte sur le Mont Garizim, rival du Temple de Jérusalem. A l'époque du Nouveau Testament, les Samaritains faisaient figure, pour les Juifs, d'étrangers, d'hérétiques, d'impurs.
Ce dimanche est celui du Don de l'Eau Vive. Le livre de l'Exode (Première lecture, Ex 17,3-7) rapporte tout d'abord le don de l'eau au peuple de Dieu assoiffé, dans le désert. Puis l'Évangile de la Samaritaine révèle tout à la fois la véritable soif de l'humanité et Celui qui vient étancher cette soif, par le don de l'Eau Vive.
En demandant à la Samaritaine de lui donner à boire,
Jésus faisait à cette femme le don de la foi.
Il avait un si grand désir d'éveiller la foi dans son coeur,
qu'il fit naître en elle l'amour même de Dieu.
(Préface du 3e dimanche du Carême)
Cf. aussi les références suivantes : Jn 7,37-39 et Jn 19,28.
L'infantilisme inspire la nausée à ceux qui sentent que l'homme est fait pour être libre et porter une responsabilité. C'est l'intention première du Christ. C'est pourquoi, quand il aborde la Samaritaine, il commence par lui demander quelque chose; il lui demande à boire avant de l'initier aux mystères du Royaume; Trop d'hommes veulent tenir les autres en tutelle, n'admettent pas que leurs subordonnés réussissent mieux qu'eux, exigent que ceux qu'ils obligent, qu'ils enseignent, qu'ils aiment restent leurs débiteurs. Certains Maîtres refusent à leurs élèves cette indépendance qui est pourtant le but de leur formation; leur honneur serait au contraire de lâcher la bride à leurs élèves pour qu'ils deviennent maîtres à leur tour. Il est rare de savoir donner en demandant, rare de savoir donner sans faire peser le don comme une domination, un joug.
Dieu qui veut tout donner, nous demande tellement qu'il ne veux rien faire sans nous: Il nous invite à un mariage d'amour dans lequel notre "oui" conditionne le sien. Ne faisons donc pas de Dieu un paravent, un bouclier, un refuge contre la maladie, la mort, les séparations, les humiliations... Dieu veut avoir besoin de nous pour que nous constituions ensemble le Royaume. Dieu n'aime pas une fausse humilité, une mendicité qui nous dévalorise; Il aspire à notre promotion en vue de la collaboration à laquelle Il nous invite.
M. Zundel
Cf. aussi Is 58,6-11.
4e dimanche de Carême : Guérison de l'Aveugle-né
- Cf. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 9,1-41).
Récit unique dans la Bible. En effet, c'est la seule mention d'une guérison d'un aveugle de naissance. Le geste de Jésus s'apparente donc à un geste créateur; il ouvre les yeux de l'aveugle, comme Dieu avait façonné Adam (Gn 2). La guérison est un signe fort adressé aux Juifs, mais aussi à chaque lecteur de l'Evangile de Jean.
Un signe n'est pas une preuve; il met la liberté en jeu, en conduisant à la foi ou à l'endurcissement du coeur. Au fur et à mesure que l'aveugle guéri s'ouvre à la foi, les juifs se ferment. L'aveugle finalement devient voyant et les juifs deviennent aveugles.
La piscine de Siloé : Siloé = envoyé. Or Jésus est souvent qualifié d'envoyé dans l'Evangile selon saint Jean.
Sur le geste d'aller se laver, Cf. Naaman le Syrien, 2 R 5,1ss.
La guérison ici précède la foi. L'initiative vient de Dieu. C'est cela qui permet la foi.
"L'Aveugle se lava les yeux à la piscine de Siloé. Siloé signifie Envoyé. C'est-à-dire qu'il fut baptisé dans le Christ. Si donc Jésus lui ouvrit les yeux en le baptisant en lui, d'une certaine façon on peut dire qu'il fit de lui un catéchumène quand il lui fit une onction sur les yeux"
Saint Augustin.
Ce texte, dans la grande tradition chrétienne, fait partie de la dernière étape du catéchuménat. Ceux qui seront baptisés à Pâques sont invités à découvrir qu'il recevront par le baptême, cette lumière du Christ. Le parcours de l'aveugle-né devient celui de tout chrétien qui s'ouvre à la lumière et croit en Jésus Christ.
Père très bon, tu as conduit l'aveugle-né au royaume de ta lumière, en lui donnant de croire en ton Fils. Délivre nos frères catéchumènes de l'erreur et de l'illusion qui enferment dans les ténèbres. Enracine-les dans la vérité pour qu'ils deviennent bientôt et demeurent toujours des enfants de la lumière. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Oraison pour les futurs baptisés)
Pâques
Pâques, ou de pâque, est une fête religieuse chrétienne commémorant la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa crucifixion le vendredi saint. C'est le jour le plus saint du calendrier chrétien. Il marque la fin du jeûne du Carême.
Pâque, de l'hébreu Pessah « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Égypte.
Ce mot a servi à désigner la fête chrétienne car, d'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive (qui dure 7 jours) qu'eurent lieu la mort et la résurrection de Jésus. La forme « Pâque » est utilisée pour désigner cette fête dans les Églises orthodoxes. Pour les autres Églises, cette forme est vieillie.
La Semaine sainte
La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la dernière semaine du Carême ou une semaine qui prend place entre le Carême et Pâques. Elle est en tout cas la semaine qui précède le dimanche de Pâques. Elle commence le soir du dimanche des Rameaux et se termine après les jeudi, vendredi et samedi saints quand commence la vigile pascale.
Les chrétiens orthodoxes l'appellent la Grande Semaine.
La pénitence
Dans l'Église catholique romaine, la pénitence est un sacrement qui a pour but de pardonner les péchés. Son titre exact est le sacrement de Pénitence et de Réconciliation. Deux conditions sont nécessaires pour l'obtention de ce Sacrement :
Le regret des fautes ou repentir. Celui-ci implique de faire la distinction entre péché véniel et péché mortel.
On nomme péché véniel un acte humain qui a été commis sans volonté délibérée de nuire (se mettre en colère suite à une pression intérieure...). Celui-ci n'implique pas la volonté de faire le mal, mais seulement les réactions naturelles non maitrisées.
On nomme péché mortel un acte délibéré, c'est-à-dire qui suppose une préméditation avec intention de soit de nuire à son prochain, soit de s'opposer aux commandements de Dieu.
Le péché contre l'Esprit est un péché mortel car il implique une volonté de servir de son plein grè le démon, ou de faire partie de son mouvement de révolte.
L'application d'une pénitence, toujours destinée à réparer le mal qui a été fait lorsque c'est possible, symbolique et témoignage de bonne volonté sinon, marque la preuve d'une réelle contrition (regret sincère) et d'une demande de la grâce de mieux orienter sa nature humaine vers le Bien.
L'Église distingue :
la pénitence extérieure, punition choisie par le pécheur, ou acceptée par lui, qui valide l'absolution que lui a donné un prêtre
la pénitence intérieure, ou conversion du cur, qui est un changement profond du comportement accompagné d'un refus du péché. D'après le Catéchisme de l'Église catholique, « cette conversion du cur est accompagnée dune douleur et dune tristesse salutaires que les Pères ont appelées animi cruciatus (affliction de l'esprit) » . Elle utilise à des fins positives le repentir, qui sans elle se transformerait en péché de délectation morose.
Confréries de pénitents
L'origine de ces confréries est discutée : pour les uns, elles seraient nées en Italie au XIIe siècle ; pour les autres, les premiers pénitents virent le jour en 1221 : François d'Assise a en effet fondé le Tiers Ordre de pénitence.
Le nom de "pénitent" apparait dans les livres à la fin du Moyen Âge. Les pénitents italiens se chargeaient de protéger les condamnés à mort en leur enfilant une cagoule, pour qu'ils ne soient pas lynchés par la foule. Ils priaient pour leur âme, avec le pouvoir d'accorder la grâce à l'un d'eux chaque année.
La cagoule en popeline cousue à la robe, est appelée « caparuxte » et masque le visage pour assurer l'égalité des Frères.
"Si tu veux faire un monde meilleur, examine toi et change !"
Bon carême à tous.
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